Côte d’Ivoire : La paroisse Saint Paul de Tanguelan (Agnibilekrou) célèbre son 2e prêtre 

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Abidjan le 10 Février 2025 – Il est 4e prêtre et de Tanguelan, mais le deuxième de la paroisse Saint Paul de Tanguelan. Le révérend Père Alain Fabrice Bredou, ordonné à la Cathédrale Sainte Thérèse d’Abengourou le 29 juin 2024 par Monseigneur Boniface Ziri, Évêque d’Abengourou, a dit sa messe d’action de grâce ce samedi 08 Février 2025 devant ses parents et un parterre d’invités (amis et connaissances).

« …Malheur à moi, si je n’annonce pas l’Évangile, 1 Co 9, 16. », Ainsi la voix du Seigneur invitait le jeune Alain Fabrice à se mettre au service du Seigneur, d’aller partout annoncer sa parole. Touché par l’appel, l’abbé Alain Fabrice explique son engagement.

« Parmi nous, qui étions enfants de cœur sur la paroisse Saint Paul de Tanguelan, il y a certaines qui sont devenus des cadres dans l’administration publique. Certains sont aux impôts, deux sont officiers de police. J’aurais pu choir de faire comme eux, mais j’ai choisi d’être au service de Dieu « , a-t-il expliqué l’appel reçu de DIEU. Mais relève l’abbé Alain Fabrice, le chemin pour y arriver n’est pas du tout facile.

« La formation des prêtres n’est pas facile. J’ai été même recalé mais j’ai ténu. Il arrive parfois où on n’a même pas de quoi payer une pâte dentifrice pour se brosser. Nous avons derrière nous deux cadets qui ont besoin de vos soutiens. Si moi, j’ai eu la chance d’avoir des grands frères et tontons qui m’ont soutenu, ce n’est pas le cas pour mon jeune frère Franc Bredou orphelin de père et de mère. Il a besoin aussi bien de vos prières que de vos soutiens matériels et financiers. Il faut l’aider « , a-t-il plaidé.

Aussi, le père Fabrice a bien voulu que sa génitrice partage un témoignage empreint de mystères sur son existence avec les fidèles pour montrer combien il est un bon de placer toute sa confiance en Dieu. Un témoignage qui a touché des âmes qui ont pris la résolution ferme de donner leur vie à Dieu.

« Cet enfant a souffert de maladies inimaginables. Il était tout le temps malade. Nous n’avions pas les moyens de sa prise en charge si ce n’est par nos prières demandant au Seigneur de le soulager. Il nous a été même rapporté que cet enfant n’est pas un homme. C’est un génie pour ceux-là. Je suis neuvième enfant de ma famille, ce qu’on appelle chez nous « Gniangoran ». Avant chaque fête de l’igname, on adorait les mânes de nos ancêtres. C’était difficile à son accouchement. Il y a eu coupure d’électricité au centre de santé. La Sage-femme qui avait quelques difficultés à me faire accoucher est sortie de la salle pour aller chercher une torche et voir comment y parvenir. Mais avant son retour, j’avais toute seule déjà accouché. Tout ça, c’est l’amour de Dieu manifesté à notre égard », a expliqué madame Marie Yaboti Kouakou, faisant l’économie d’une histoire qui, à un moment donné de sa vie, a failli affecter sa foi.

Très honoré de la présence des amis et connaissances venus nombreux à cette première célébration officielle devant ses parents, l’abbé Alain Fabrice Bredou a remercié tous les bienfaiteurs et prié pour que le Seigneur accorde sa grâce en plénitude à chacun.

JEN