Côte d’Ivoire : La CC-PTUA va faire perdre à l’État plusieurs milliards de FCFA

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Abidjan le 27 novembre 2024 – Amateurisme, insuffisance, incompétence ? Tout porte à le croire. Tant le comportement du sociologue de l’institution, homme à tout faire de Diarrassouba Fousseni, coordonnateur du Ptua ne cesse d’agacer ses visiteurs, notamment les impactés du projet de transport urbain d’Abidjan.
En effet, aucun bon témoignage à son sujet n’est recueilli auprès de ses visiteurs. Des propos du genre « Je ne peux rien faire pour toi! Vas faire ce que tu veux. De toutes les façons, c’est l’État qui est fort », seraient les propos tenus lorsqu’il est face à ses interlocuteurs. Aucun égard, si ce n’est du mépris, racontent, désabusés certains impactés interrogés sur leur situation d’indemnisation au cours de l’enquête que nous menons sur le retard accusé par l’institution dans le processus de paiement des dommages.
La dernière maladresse vis-à-vis de ses concitoyens en date du lundi 18 novembre 2024. En effet, ce jour là, on a frôlé le pire! Le nommé Kalou, offensé par les propos de monsieur Gouagoua qui, en tant que sociologue sensé appréhender l’homme, offre plutôt un comportement antisocial. Lors des échanges qu’il a eu avec son interlocuteur dans son bureau, ce dernier, le nommé Kalou a voulu en finir avec sa vie à sa sortie du bureau. Un acte qu’il a voulu accomplir pour que le sieur Gouagoua ne méprise plus ses concitoyens et qu’il ait cela sur sa conscience pour le restant de son existence. Mais comme par enchantement, ce fait divers a éventré la caisse du Ptua. Qui a aussitôt payé l’argent à ce monsieur là où depuis 3 ans, il attendait sans voir pointer l’horizon.

Alors même que la Cellule de Coordination du Projet de Transport Urbain d’Abidjan (PTUA) affirme qu’elle a quasiment fini d’indemniser les victimes, certains impactés mis dans un flou artistique, situation certainement bien orchestrée par des locataires de ladite cellule, continuent de pleurer. Un comportement qui risque de faire payer la note salée à l’État de Côte d’Ivoire qui pourrait porter sur des dizaines de milliards de FCFA.

Des plaintes qui vont coûter la quinine à l’Etat

Plusieurs erreurs dans l’étape de démolition ont été notées. En effet, dans un premier tracé de la sortie ouest, voie de dédoublement de la route de Dabou, certaines habitations touchées ont finalement été déclarées hors emprise après un ripage correctif. Il en est de même pour la voie du quatrième pont, côté Yopougon. Nonobstant les nouveaux tracés, des travaux de démolition sont engagés.
« Tous ceux qui n’ont pas reçu de notification de la CC-PTUA, informant que leurs biens sont déclarés hors emprise, sont pris en compte dans le processus d’indemnisation », nous a confié la coordination de la cellule dans une note qu’elle nous a adressée, répondant la cette préoccupation que nous avons soulevée.


Mais là, on va faire payer à l’État la note d’une erreur dûe à la négligence et au manque de rigueur dans l’exécution des tâches. De même des plaintes contre l’État sont encore au tribunal. Le dossier Haidar Hussein contre AGEROUTE/CC-PTUA et Sangaré Abdoulaye contre madame Tano N’Guetta Adrienne sur la table du juge illustrent fort bien la négligence, l’incompétence et le manque de rigueur dans l’exécution des tâches des responsables de la CC-PTUA.
En effet, monsieur Haïdar dont les bâtiments impactés par le projet n’a cependant pas approuvé l’expertise faite par le cabinet. La pomme de discorde porte sur le montant qu’il qualifie de dérisoire. Il demande à voir le rapport de l’expertise. Ce qui lui a été refusé. Il engage à son compte une contre-expertise que la CC-PTUA réfute à son tour. Sans parvenir à un accord préalable, il voit ses s’écrouler sous l’action des caterpillars de la l’AGEROUTE au compte de la CC-PTUA. Là la thèse du sieur Gouagoua : « c’est l’État qui est fort », est appliquée. Mais il faut le payer parce que ce sont ses biens qui ont été détruits.
Pour le cas Sangaré Abdoulaye contre dame Tano N’Guetta Adrienne, une complicité certainement interne aurait permis de payer à madame Tano une des prétendants s’étant déclarée ayant-droits sur une propriété également revendiquée par un certain Sangaré, sans attendre que le contentieux soit vidé par le tribunal est un autre faut pas. La seconde partie, monsieur Sangaré, ayant finalement gagné le procès, réclame lui aussi son dû. Il faut bien l’indemniser.
Aussi certains bâtiments et biens ont été détruits sans qu’une expertise préalable ait été faite pour évaluer les préjudices. Dès lors, la CC-PTUA n’a aucune idée pour apprécier la justesse des factures que pourraient lui déposer les plaignants.
Et ils sont nombreux des milliers d’impactés qui sont toujours en attente d’indemnisation. Cela pourrait certainement coûter une fortune à l’État, soit quelques milliards supplémentaires que prévu par le projet.

Ici une liste de quelques personnes toujours en attente d’indemnisation

1 – KARAMOKO DRAMANE : 0778589051
2 – EL HADJI LIASU OYE : 0506954141
3 – MOBIO DAVID : 0708204844
4 – ANY GOHOU DANIEL : 0707148596
5 – KONE YACOUBA : 0777265062
6 – KONÉ MORY : 0143909494
7 – DAGNOGO DJENEBA : 0545080648
8 – GNAGO GRAH GERMAIN : 0707939398
9 – KREMAN ADJA ADÈLE EPSE DIGUEHI : 0709930501
10 – Kobena Dongui Jonas PCP/FRO 0230 AB
11 – Diakité Yacouba : 0505210431
12 – Yayé Émeline : 0757399902

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Jules Eugène N’DA