Abidjan le 5 juillet 2025 – Quatre ans après sa création, l’Amicale des AS 21, regroupant les anciens élèves de la 21e promotion du Lycée Scientifique de Yamoussoukro, a dressé le bilan de son premier mandat lors d’une assemblée générale riche en émotions et en perspectives ténue dans la salle de conférence de Lynays Corporation dans la commune de Cocody.
Entre fraternité, solidarité active et ambitions de développement, cette initiative née d’un esprit de corps estudiantin montre les signes d’une organisation mûre, structurée et tournée vers l’avenir.
C’est à Abidjan que l’Amicale des AS 21 a vu le jour le 23 octobre 2021, portée par la volonté de maintenir les liens tissés sur les bancs du prestigieux Lycée Scientifique. « Il ne s’agit pas d’une amicale professionnelle, mais de retrouvailles entre frères et sœurs », précise Ayéméné Hervé Maxime, président qui la confiance renforcée de ses pairs. L’objectif initial ? Cultiver la solidarité dans les événements heureux comme malheureux, et entretenir la mémoire commune d’une époque marquante.
À l’actif du premier bureau, on note une activité soutenue : plus de 35 interventions de solidarité, allant de visites pour deuils ou naissances à des soutiens médicaux ou financiers, comme celui apporté à l’un des membres, gravement malade. « À chaque coup dur ou moment de joie, l’Amicale s’est levée », se réjouit Konan Koffi Marcel, responsable de la commission solidarité.
Parmi les moments marquants, le mariage d’un des leur, officier supérieur, ou encore l’accident d’un couple ont mobilisé toute la communauté. Les visites se sont accompagnées de cotisations exceptionnelles, toujours dans un esprit d’entraide. Ces actions ont permis de souder davantage les membres, aujourd’hui au nombre d’environ 246 répertoriés sur un potentiel de 300.
Le bureau, composé de dix membres actifs et de deux commissaires aux comptes, a su allier modernité et efficacité. Grâce à des outils de communication numérique comme les groupes WhatsApp et les réunions en ligne, l’Amicale est restée dynamique malgré la dispersion géographique de ses membres. La déclaration officielle de l’association auprès des autorités en janvier 2023 est venue consacrer son statut légal et renforcer sa crédibilité.
Au terme de cette AG bilan, les ambitions ont été clairement énoncées : aller au-delà des cotisations classiques pour créer une structure génératrice de revenus. Une véritable révolution dans la gestion associative. « Le rêve, c’est que chaque membre soit actif sans avoir à cotiser régulièrement. Cela passe par des projets viables, collectifs, générateurs de richesse », explique Ayéméné Hervé.
La diversité des profils professionnels – ingénieurs, médecins, enseignants, cadres d’entreprise – n’est plus un obstacle mais un atout stratégique. L’idée est d’unir les expertises pour investir dans des activités économiques, mutualiser les efforts et bâtir une organisation financièrement autonome.
Pour renforcer son assise, l’Amicale mise aussi sur l’élargissement de son réseau. Une stratégie de proximité est à l’œuvre : bouche-à-oreille, intégration de nouveaux membres via les plateformes digitales, sensibilisation lors des rencontres fortuites. « Il n’est pas rare qu’on croise un ancien dans un restaurant, on prend une photo, on partage, et cela ravive la flamme », raconte Konan Marcel, avec un sourire nostalgique.
Les membres sortent de cette assemblée galvanisés. « Le satisfecit général montre que nous sommes sur la bonne voie. Il faut capitaliser sur cette dynamique pour aller encore plus loin », conclut le président. Même son de cloche chez son collaborateur à la solidarité : « Nous avons semé des graines. Il est temps de les arroser pour que cette amicale devienne un arbre dont les branches soutiennent tous ses membres », affirme-t-il
L’Amicale des AS 21 s’impose désormais comme une véritable famille élargie, bâtie sur des souvenirs partagés, une solidarité agissante et une vision ambitieuse. La 21e promotion du Lycée Scientifique de Yamoussoukro n’a pas fini d’écrire son histoire. Mieux, elle inspire.
Jules Eugène N’DA