Côte d’Ivoire : Des abonnés au scandale aux côtés de Ouattara à dégager 

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Abidjan le 06 janvier 2024 – Adama Bictogo, Christian Ago. Ces noms riment, dans le milieu de la gestion des biens publics, avec scandale. Tant les structures qu’ils dirigent sont empêtrées dans la mauvaise gestion des ressources publiques mises à leur.

En effet, accusé de s’être enrichi avec les fonds destinés au dédommagement des victimes des déchets toxiques dans l’affaire probo Koala en 2006, sommes estimée à plus de 133 milliards de FCFA, revoilà l’homme d’affaires, Adama Bictogo dans un autre scandale portant sur plusieurs autres milliards de FCFA. Révélé cette fois par la Cour des Comptes, l’homme d’affaires et président de l’Assemblée nationale ivoirienne, troisième personnalité du pays, a-t-il une marge de manœuvre pour se disculper de ce scandale qui affecte le régime Ouattara pourtant très engagé dans l’assainissement de l’administration publique ?

Comme s’ils se sont passés la pommade, le patron de l’Office National d’État Civil de d’identification (ONECI) lui, également confirme l’adage qui dit qu’à beau chasser le naturel, il revient toujours aux galops ». En effet, malgré un passé lourds de mauvaise gestion à la tête de l’ex ADDR, Christian Ago, vient de remettre le couvert.

Alors que le gouvernement ivoirien avait pris toutes les dispositions pour régler le solde à tous ses partenaires dans le cadre du programme de démobilisation des ex-combattants, l’ordinateur du règlement qu’était le patron de l’Oneci, décide de garder par devers lui la somme de plus de 700 millions de FCFA destinés à payer les prestataires de l’État. L’affaire qui fait grand bruit a fini par faire reculer l’homme dont l’intention clairement affichée était d’empocher ce pactole. Pour se disculper, Christian Ago avait avancé un audit qu’il a voulu conduire avant paiement. Mais un audit pour quoi faire ou au bénéfice de qui ? Puisque les factures soumises alors par l’ADDR au gouvernement ont été déjà validés et le montant nécessaire décaissé. Pure stratège et diversion ?

Malgré ce scandale, monsieur Ago saisit mal la seconde chance que lui accorde le chef de l’État. Sa structure est cette fois-ci épinglée par la Cour des Comptes dans la mauvaise exécution des fonds publics mis à sa disposition. Des faits qui mettent le chef de l’État dans une situation inconfortable.

Si pour ces scandales qui touchent des proches du Chef de l’État, la démission du président de l’Assemblée nationale, est la voie idéale d’une conscience saine si l’on a de la considération pour le peuple dont on est on le représentant, le sort du patron de l’ONECI est, quant à lui, entre les mains du Chef de l’État s’il est résolument engagé dans une lutte contre la corruption.

JEN