Célébration du 64e anniversaire de la Côte d’Ivoire : le sous-préfet de Brofodoumé appelle populations et acteurs politiques à privilégier la paix et la cohésion sociale 

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Abidjan le 08 août 2024 – A l’instar de la ville de Grand-Bassam, première capitale de la Côte d’Ivoire avant sa souveraineté nationale, qui accueille la cérémonie officielle de commémore du 64e anniversaire, le village d’Ahoué a accueilli l’événement de la sous-préfecture de Brofodoumé qui compte 8 villages selon le découpage administratif mais 12 selon les liens traditionnels qui unis les différents peuples de cette localité. Pour la circonstance, tous les 12 villages ont répondu présents à ce rendez-vous d’Ahoué.

Prévue pour 10 heures, c’est finalement à 12 heures que la cérémonie a démarré. Un retard dû à une averse qui a empêché certains villages d’être à l’heure indiquée pour le début de la cérémonie.

L’occasion était solennelle mais aussi spéciale pour le commandant Lamine Dosso, sous-préfet de la circonscription de livrer un message fort d’unité et de cohésion sociale à ses administrés.

« Tous les sachant savent que notre sous-préfecture est le nouvel eldorado de foncier urbain de notre pays mais, malheureusement, nous sommes frappés par la servitude de la zone d’aménagement différé (ZAD). Pour éviter de spolier nos administrés titulaires de droits d’usage ou coutumier sur les lots issus de ces lotissement et dans le souci d’éviter les litiges fonciers, je demande aux chefs de village ici présents de prendre leur responsabilité pour établir eux-mêmes les guides et initier les partages de lots », a indiqué le sous-préfet qui visiblement très soucieux de la tranquillité dans sa localité interpelle acteurs politiques mais surtout ses populations à la vigilance à la veille de l’année électorale de 2025.

« Devant vous, populations de la sous-préfecture de Brofodoumé, devant vous, autorités coutumières, devant vous, autorités politiques, je demande encore que nous nous engageons dans le règlement pacifique et des crises de chefferie pour le bien-être de nos populations. J’ai un rêve que je partage avec mes collaborateurs; je ne veux pas que notre sous-préfecture déploie des blessés et des pertes en vie humaine pour des questions de chefferie, pour des questions de chefferie et ma localité, contrairement aux autres localités, se compose de personnes qui ont des forts liens de parenté. Ne perdons pas de vue nos liens de parentés pour des questions de chefferie », a-t-il plaidé rappelant avec insistance que « la fête nationale, symbole de la liberté retrouvée est toujours un moment de rassemblement autour des valeurs de paix dans l’Union la discipline et le travail ». Ces valeurs, estime-t-il, devront pouvoir prévaloir pendant l’année électorale qui s’annonce. « Oui, ces valeurs doivent prévaloir pendant l’année électorale qui s’annonce en 2025. La contradiction positive, constructive, doivent témoigner du niveau de la démocratie dans notre pays. La liberté de penser, la liberté d’opinion et le droit à la différence, doivent nous guider. Nous devons savoir que la divergence d’opinion politique est un facteur d’enrichissement », a-t-il conclu.

JEN

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